Numéro 10, automne 2007
Sous la direction de
George Varsos et Valeria Wagner
Qu’elle soit perçue comme un phénomène insaisissable ou comme un fait accompli, comme une libération ou comme une menace, la disparition affecte l’expérience, trouble les récits, remet en question les structures de perception et les modèles de représentation. La disparition peut se signifier dans le passage d’un média à l’autre, du fait de leurs relations ou de leurs lacunes, quand la production ou la reproduction des matériaux et des textes qui pointent ce qui disparaît est entreprise par différents types de médias (oralité, écriture, image…) ou différentes formes discursives (documentaire, fiction, poésie, mythe…). Le présent numéro de la revue Intermédialités inclut des contributions issues de différents domaines de recherche dans le but d’explorer, sans prétention d’exhaustivité, quelques exemples variés de problèmes que pose la disparition. On y découvrira comment celle-ci affecte les catégories qui organisent la pensée et la connaissance, et comment il est possible de vivre et de reconstruire des relations humaines minées par une histoire de disparition.