Mettre en scène / Directing

Numéro 12, automne 2008

Sous la direction de
George Brown, Gerd Hauck et Jean-Marc Larrue

Ce numéro d’Intermédialités marque un nouveau pas dans la pénétration de l’approche intermédiale dans le champ des études théâtrales. Bien qu’on ait relevé l’influence grandissante de la pensée intermédiale chez des chercheurs et théoriciens du théâtre au cours des quinze dernières années, on note une réticence du monde du théâtre à adopter cette autre et nouvelle façon de percevoir et de concevoir sa pratique. Ce n’est qu’en 2006 que l’intermédialité fait une première incursion majeure dans ce territoire à priori peu hospitalier grâce à l’ouvrage Intermediality in Theatre and Performance, publié sous la direction de Freda Chapple et Chiel Kattenbelt. La série d’essais que contient ce numéro prend comme point focal la mise en scène. Pourquoi ce choix ? D’une part, parce que l’apparition de la mise en scène est contemporaine de la révolution électrique et, d’autre part, parce qu’elle subit au premier chef les pressions intermédiatiques et celles des nouvelles technologies. C’est également la mise en scène qui compose avec l’acteur, module sa présence — corporelle, visuelle, sonore — et celle du public.

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