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Intermédialités. Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques

Intermediality. History and Theory of the Arts, Literature, and Technologies

Sous la direction de :

Alex Martoni, Centro de Ensino Superior de Juiz de Fora (CES/JF), Brésil

Hernán Ulm, Universidad Nacional de Salta (UNSA), Argentine

Roberto Rubio, Universidad Alberto Hurtado (UAH), Chili

(Université de Montréal)

 

Date de soumission des propositions : 15 mars 2020
Annonce des résultats de la sélection des propositions : 30 mars 2020
Soumission des textes complets aux fins d’évaluation : 1er septembre 2020
Publication des textes retenus par le comité de rédaction : automne 2021

 

RÉSISTER (Technocultures en Amérique Latine)

Profondément enraciné dans la formation politique et culturelle de l’Amérique latine, l’acte de résister s’inscrit dans les nouveaux domaines de la pensée et de la production artistique contemporaine. Si, traditionnellement, la résistance a été comprise comme le geste fondateur par lequel le colonisé s’oppose au colonisateur — et au regard de celui-ci, qui fixe la manière dont il se perçoit —, elle ne doit plus aujourd’hui être vue comme une simple mise en opposition de ces deux figures, mais plutôt analysée à partir d’une réflexion sur les principes qui articulent une telle opposition. En ce sens, il nous semble productif de développer d’autres manières de reconstruire les modes par lesquels la résistance a opéré et opère toujours en Amérique latine : ceux qui permettent de penser l’expérience décolonisatrice de notre présent comme une réinterprétation du passé oppressant. C’est dans cette perspective que ce dossier invite à réfléchir sur les multiples sens de l’expérience de la résistance en Amérique latine, en considérant ses différents possibilités, connexions, déplacements et potentialités émancipatrices.

Si, dans une large mesure, l’acte de résister a marqué l’expérience politique et culturelle de l’Amérique latine tout au long de son histoire, il a donc été compris, dans un premier temps, comme un mouvement d’opposition : résister aux forces armées d’occupation, aux modèles politiques et économiques, à l’imposition d’une langue, d’une culture, mais aussi, dans une perspective artistique, aux matériaux d’expression, aux discours culturellement établis, aux configurations sensibles qui organisent une communauté. Ainsi, le sculpteur brésilien Aleijadinho a instillé dans la pierre à savon une vision du monde particulière; les tropicalistes ont proposé un mélange sauvage entre l’archaïque et le moderne comme manière de traduire leur propre culture; des écrivains comme Guimarães Rosa ou Macedonio Fernández ont forcé les langues portugaise et espagnole, respectivement, à exprimer d’autres langues en elles-mêmes — afin de mettre « à jour de nouvelles puissances grammaticales ou syntatiques » (Deleuze, 1993, p. 9). Dans un deuxième temps, la variété et les singularités de la production artistique latino-américaine impliquent un autre effort, celui de développer des modes de description de ce rapport de forces au-delà de la simple reproduction du modèle colonisateur. De ce point de vue, l’acte de résister pourrait être pensé comme un processus de transculturation (Ángel Rama), d’hybridation (Néstor García Canclini), de construction d’un entre-lieu (Silviano Santiago) ou comme une forme de déglutition anthropophage (Oswald de Andrade). De fait, les pratiques artistiques et politiques contemporaines nous permettent de repenser la résistance comme une pratique décolonisatrice qui refuse de se reconnaître dans le regard occidental à prétention universelle (Walter Mignolo, Anibal Quijano, Arturo Escobar et Ticio Escobar).

Il émerge de ce système de forces une négociation tendue et complexe entre l’expérience latino-américaine et la manière dont l’infrastructure des médias l’organise (qui peuvent être traversée historiquement et archéologiquement grâce à une analyse des différentes manières dont l’intermédialité est façonnée sur notre continent). Ainsi, confrontée à la circulation du mot écrit (soit le mot de la nouvelle ordonnance théologique, soit le mot d’ordre de l’État), l’expérience fondatrice de la résistance latino-américaine se propage à d’autres supports dont l’écriture se voit surchargée en retour : les pratiques de la culture orale ou les images et ses modes spécifiques de survie comme organisation d’une mémoire que les règles du texte ne peuvent plus capturer. La réception latino-américaine de l’œuvre d’Aby Warburg, notamment, nous a permis de considérer les images comme un espace de pensée (Denkraum) qui n’a pas été capturé par l’ordre de la colonisation et qui a rendu possible la survivance (Nachleben) d’expériences antérieures à l’arrivée du colonisateur sur le territoire américain (Burucúa, Ulm, Navallo). Il est donc possible de comprendre les expériences de résistance latino-américaines comme le moyen de créer un espace intermédiaire et intermédial spécifique, propre à mettre en question le rôle joué par l’ordre normalisé dans la formation des modes traditionnels de pensée.

Les changements apportés par les nouvelles technologies d’enregistrement, de stockage et de reproduction d’informations au cours des dernières décennies du 20e siècle ont approfondi ce problème, dans la mesure où ils ont mis en relief la question de la dimension politico-esthétique des modes contemporains d’agencement sociotechnique. Vilém Flusser, par exemple, nous a montré comment l’écriture linéaire nous impose irrévocablement la force du temps historique; Jonathan Crary a souligné l’importance des appareils techniques dans le processus de construction archéologique de l’observation comme mode de subjectivation spécifique qui émerge entre la fin du 18e et le début du 21e siècle; Friedrich Kittler, à son tour, a radicalisé les façons de penser le déterminisme technologique en montrant comment nos instruments d’écriture, d’inscription et d’enregistrement agissent sur notre pensée. Dès lors, le problème que la question des médias et les possibilités intermédiales posent est le suivant : comment produire des configurations de sensibilité autres dans un monde où les subjectivités sont construites au sein de dispositifs sociotechniques d’information ?

C’est justement dans cette optique que, dans la production artistique contemporaine latino-américaine, résister signifie s’engager dans la construction de formes d’intelligibilité et de formes d’expression du sensible en transformant la matérialité de leurs supports et de leurs formes de codification, afin de modifier les relations entre la littérature, les images, les arts audiovisuels et la culture numérique. Des réalisateurs comme Paz Encina du Paraguay et Albertina Carri de l’Argentine interrogent, par exemple, les capacités du dispositif cinématographique à se constituer comme lieu de stockage et de conservation de la mémoire; la documentariste chilienne Tiziana Panizza explore les intersections entre les mémoires individuelle et collective à travers l’utilisation de la technique du found footage; l’écrivain et artiste plasticien brésilien Nuno Ramos se nourrit de la tension entre les frontières artistiques; des artistes audiovisuels dans les arts numériques et des photographes latino-américains, tels des militants populaires (Mídia Ninja, parmi d’autres), utilisent les dispositifs techniques à l’encontre des conditions qui les font fonctionner et, de cette manière, produisent de nouvelles formes de perceptibilité. Ces œuvres et actions nous montrent que résister ne peut plus être compris seulement comme un acte d’opposition mais, avant tout, comme un acte d’interruption (pour détourner, suspendre, couper, croiser) ou de décolonisation des flux d’une sensibilité normalisée par les nouveaux dispositifs de production du sensible.

Ce numéro d’Intermédialités veut rassembler des contributions qui entreprendront de réfléchir précisément sur la dimension esthétique et politique de la production technoculturelle en provenance de la littérature et des arts latino-américains. À titre indicatif, les textes pourraient se donner, en totalité ou en partie, un ou plusieurs des objectifs suivants :

  • Analyser les différentes conceptions de la résistance produites dans le débat artistique et politique latino-américain, dans le but d’exposer de nouvelles manières de comprendre l’acte de résister au-delà des oppositions binaires qui les inscrivent traditionnellement dans la pensée occidentale;
  • Tracer une cartographie de la résistance en tant qu’opération intermédiale spécifique au contexte latino-américain;
  • Analyser des pratiques artistiques et politiques qui mettent en relief les dispositifs culturels de pouvoir imposés historiquement en Amérique latine;
  • Analyser comment la production artistique et littéraire contemporaine de l’Amérique latine nous permet de réfléchir à l’impact social et culturel des nouvelles technologies d’information;
  • Analyser les conséquences esthétiques et politiques des nouveaux dispositifs sociotechniques sur le plan du processus de production d’une subjectivité;
  • Penser les stratégies de résistance à l’imposition de clichés sensibles produits par les nouvelles matérialités algorithmiques;
  • Analyser des œuvres qui, à partir de l’utilisation des dispositifs techniques, offrent d’autres régimes de visibilité, en effectuant des exercices de contre-pouvoir et en cherchant des territoires interstitiels pour résister;
  • Penser comment les migrations de la littérature, du cinéma et des arts plastiques sur différents supports ont conduit à la nécessité d’un renouvellement et d’une expansion des catégories et des discours qui les entourent;
  • Créer des concepts qui cherchent à rompre avec les binarismes colonisateurs de la pensée occidentale, comme avec la décolonisation, afin de fissurer et d’interroger les positions figées occupées par le colonisateur et le colonisé.

 

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Intermédialités est une revue scientifique semestrielle qui publie en français et en anglais des articles évalués de façon anonyme par les pairs.

Les propositions de contribution (700 mots maximum) pourront être écrites en anglais ou en français. Elles devront être envoyées à la direction du numéro à l’adresse suivante :

alexmartoni@cesjf.br ; hernan_ulm@yahoo.com ; rorubio@uahurtado.cl

Les résultats de la sélection des propositions seront annoncés le 30 mars 2020, et les articles seront à remettre avant le 1er septembre 2020. Ils seront ensuite évalués anonymement par les pairs. Le comité de rédaction de la revue rendra sa décision finale de publication au courant de l’été. Les articles retenus seront publiés à l’automne 2021.

Les articles définitifs devront avoisiner les 6000 mots (40 000 caractères, espaces comprises) et pourront comporter des illustrations (sonores, visuelles, fixes ou animées), dont l’auteur de l’article aura pris soin d’obtenir les droits de publication.

Il est demandé aux auteurs de respecter les normes du protocole de rédaction de la revue disponible à l’adresse suivante :

[FR]http://intermedialites.com/wp-content/uploads/2016/01/Protocole-de-r%C3%A9daction-Intermedialites-mai-2017-FR.pdf;

[EN]http://intermedialites.com/wp-content/uploads/2016/01/Submission-Guidelines-2017-EN-May-2017.pdf.

 

 

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Llamado para contribuciones:  

“Résister / Resisting / Resistir

Intermédialités. Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques

Intermediality. History and Theory of the Arts, Literature, and Technologies

Editores convidados:

Alex Martoni, Centro de Ensino Superior de Juiz de Fora (CES/JF), Brasil.

Hernán Ulm, Universidad Nacional de Salta (UNSA), Argentina.

Roberto Rubio, Universidad Alberto Hurtado (UAH), Chile.

 

Data de submissão das propostas: 15 de março de 2020
Anúncio das propostas selecionadas: 30 de março de 2020
Submissão dos textos completos para avaliação: 1º de setembro de 2020
Publicação dos textos selecionados pelo conselho editorial da revista: Otoño de 2021

 

RESISTIR (Tecnoculturas en América Latina)

Profundamente enraizado en la formación política de América Latina, el acto de resistir se inscribe en nuevos dominios del pensamiento y de la producción artística contemporánea. Si tradicionalmente el acto de resistir ha sido comprendido como un gesto fundador por el cual el colonizado y el colonizador se oponen –siendo que el segundo determina la forma de percepción del primero-, hoy tal acto no debe ser visto como una simple oposición entre esas figuras, sino analizado a partir de una reflexión sobre los principios que articulan tal oposición. En este sentido, nos parece productivo desplegar otras maneras de reconstruir los modos con los cuales la resistencia ha operado y opera en América Latina, lo que nos permite pensar la experiencia descolonizadora de nuestro presente como una reinterpretación del pasado opresor. Es en esta perspectiva que este dossier invita a reflexionar sobre los múltiples sentidos de la experiencia de la resistencia en América Latina, considerando sus diferentes posibilidades, conexiones, desplazamientos y potencialidades emancipadoras.

En gran medida, el gesto de resistir ha marcado la experiencia política y cultural de América Latina a lo largo de su historia. En primer lugar, fue comprendido como un movimiento de oposición: resistir a las fuerzas armadas de ocupación, tanto como a los modelos políticos y económicos y a las imposiciones lingüísticas y culturales; pero también, bajo la perspectiva del arte, resistir a los materiales de expresión, a los discursos culturalmente establecidos, a las configuraciones sensibles que organizan una comunidad. El escultor brasileño Alejaidinho ha forzado a la piedra a expresar una visión del mundo particular; los tropicalistas han propuesto una mezcla salvaje ente lo arcaico y lo moderno como manera de traducir su propia cultura; escritores como Guimarães Rosa o Macedonio Fernández han forzado a las lenguas portuguesa y española, respectivamente, a expresar otras lenguas en ellas mismas – a fin de poner “al día nuevas potencias gramaticales o sintácticas” (Deleuze, 1993, p.9). En segundo lugar, la variedad y singularidad de la producción artística latinoamericana implican otro esfuerzo: aquel de desarrollar modos de descripción de estas relaciones de fuerza más allá de la simple reproducción del modelo colonizador. En esta perspectiva, el acto de resistir podría ser pensado como un proceso de transculturación (Angel Rama), de hibridación (Néstor García Canclini), de construcción de un entre lugar (Silviano Santiago) o como una forma de antropofagia (Oswald de Andrade). Así, las prácticas artísticas y políticas contemporáneas nos permiten repensar la resistencia como una práctica descolonizadora que rechaza ser reconocida bajo la perspectiva occidental de pretensión universal (Walter Mignolo, Anibal Quijano, Arturo Escobar y Ticio Escobar).

En cierta medida, este sistema de fuerzas emerge de una negociación extensa y compleja entre la experiencia latinoamericana y la manera en la que la infraestructura de los medios la organiza  – lo cual puede ser investigado histórica y arqueológicamente a partir de un análisis de las diferentes maneras en que en nuestro continente se la ha dado forma a la intermedialidad. De esta forma, frente a la circulación de la palabra escrita (sea la palabra del nuevo orden teológico, sea la palabra del Orden de Estado), la experiencia fundadora de la resistencia latinoamericana se propaga en otros soportes en los que la escritura se ve excluida: las prácticas de la cultura oral y de las imágenes y sus modos específicos de sobrevida como organización de una memoria que no permite ser capturada por las reglas del texto escrito. En este sentido, la recepción latinoamericana de la obra de Aby Warburg, por ejemplo, nos permite considerar las imágenes como un espacio de pensamiento (Denkraum) que no ha sido capturado por el orden de la colonización y que ha hecho posible la sobrevivencia (Nachleben) de experiencias anteriores a la llegada del colonizador al territorio americano (Burucúa, Ulm-Navallo). Es entonces posible comprender las experiencias de resistencia latino-americanas como el medio de crear un espacio intermediario e intermedial específico para poner en cuestión el rol jugado por el orden normalizado en la formación de los modos de pensamiento tradicional.

Los cambios aportados por las nuevas tecnologías de registro, almacenamiento y reproducción de informaciones en el curso de los últimos decenios del siglo XIX han profundizado estas cuestiones, en la medida en que han puesto en relieve la dimensión político-estética de los modos de agenciamiento sociotécnicos. Vilém Flusser, por ejemplo, nos ha mostrado cómo la escritura lineal nos impone irrevocablemente la fuerza del tiempo histórico; Jonhathan Crary ha señalado la importancia de los aparatos técnicos en el proceso de construcción arqueológica de la observación como un modo de subjetivación específica que emerge entre fines del silgo XVIII y comienzos del siglo XIX; Friedrich Kittler, a su vez, ha radicalizado las maneras de pensar el determinismo tecnológico mostrando cómo nuestros instrumentos de escritura, de inscripción y de registro actúan sobre nuestro pensamiento. En este sentido, el problema que la cuestión de los medios y las posibilidades intermediales presenta es la siguiente: ¿cómo producir configuraciones alternativas de sensibilidad en un mundo en el que las subjetividades son construidas en el seno de dispositivos socio-técnicos de información?

Es justamente en esta perspectiva que, en la producción artística contemporánea latinoamericana, resistir significa comprometerse en la construcción de formas de inteligibilidad y de expresión de lo sensible, transformando la materialidad de sus soportes y sus formas de codificación, a fin de modificar las relaciones entre la literatura, las imágenes, las artes audiovisuales y la cultura digital. Realizadoras como Paz Encina de Paraguay y Albertina Carri de Argentina, interrogan, por ejemplo, las capacidades del dispositivo cinematográfico para constituirse como lugar de almacenamiento y de conservación de la memoria; la documentalista chilena Tiziana Panizza explora las intersecciones entre las memorias individual y colectiva a través de la utilización de la técnica del found footage; el escritor y artista plástico brasileño Nuno Ramos opera al nivel de la tensión entre las fronteras artísticas; artistas visuales y trabajadores en las artes numéricas y fotógrafos tanto como organizaciones militantes populares (Midia Ninja, en Brasil, entre otros) utilizan los dispositivos técnicos para encontrar las condiciones que los hacen funcionar y, de esta manera, producen nuevas formas de perceptibilidad.  Estas obras y acciones nos muestran que resistir ya no puede ser comprendido solamente como un acto de oposición sino, ante todo, como un acto de interrupción (para desviar, suspender, cortar, cruzar, hibridizar) o de descolonización de los flujos de una sensibilidad normalizada por los nuevos dispositivos de producción de lo sensible.

Este número de Intermédialités quiere reunir contribuciones que intentan reflexionar, precisamente, sobre las dimensión estética y política de la producción tecnocultural a partir de las experiencias de las artes y las literaturas latinoamericanas. A título indicativo, los textos pueden adoptar, en su totalidad o parcialmente, uno o varios de los siguientes objetivos:

  • Analizar las diferentes concepciones de la resistencia producidas en el debate artístico y político latinoamericano a los fines de exponer nuevas maneras de comprender el acto de resistir más allá de las oposiciones binarias en las que se inscribe tradicionalmente el pensamiento occidental.
  • Trazar una cartografía de la resistencia en tanto que operación intemedial específica en el contexto latinoamericano.
  • Analizar las prácticas artísticas y políticas que ponen de relieve los órdenes impuestos históricamente en el territorio latinoamericano.
  • Analizar cómo la producción artística y literaria contemporánea de América Latina nos permite reflexionar sobre el impacto social y cultural de las nuevas tecnologías de información.
  • Analizar las consecuencias estéticas y políticas de los nuevos dispositivos socio-técnicos al nivel de los procesos de producción de subjetividad.
  • Pensar estrategias de resistencia frente a la imposición de clichés sensibles producidos por las nuevas materialidades algorítmicas.
  • Analizar obras que, a partir de la utilización de dispositivos técnicos, abren regímenes alternativos de perceptibilidad, efectuando ejercicios de contra-poder y buscan territorios intersticiales para resistir en América Latina.
  • Pensar cómo las migraciones de la literatura, el cine y de las artes plásticas sobre en diferentes soportes ha conducido a la necesidad de una renovación y una expansión de las categorías y discursos que los rodean.
  • Crear conceptos que buscan romper con los binarismos colonizadores del pensamiento occidental, así como con la descolonización, a fin de quebrar e interrogar las posiciones fijas ocupadas por el colonizador y el colonizado.

 

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Intermédialité é uma revista científica semestral que publica artigos em inglês ou em francês submetidos à avaliação cega por pares.

As propostas de contribuição (máximo de 700 palavras) poderão ser redigidas em inglês ou em francês. Elas deverão ser enviadas aos seguintes endereços:

alexmartoni@cesjf.br ; hernan_ulm@yahoo.com ; rorubio@uahurtado.cl

As propostas selecionadas serão anunciadas no dia 30 de março de 2020 e os artigos completos deverão ser enviados até o dia 1º de setembro de 2020. Eles passarão, em seguida, por avaliação cega por pares. A decisão final do conselho editorial da revista ocorrerá ao longo do verão. Os artigos aprovados serão publicados na Otoño de 2021.

Os artigos definitivos deverão ter aproximadamente 6.000 palavras (40.000 caracteres, espaços incluídos) e poderão conter ilustrações (sonoras, visuais, fixas ou animadas), cujo direito de publicação o autor do artigo deverá obter.

Os autores deverão seguir as normas do protocolo de redação da revista, disponível no endereço abaixo:

[FR]http://intermedialites.com/wp-content/uploads/2016/01/Protocole-de-r%C3%A9daction-Intermedialites-mai-2017-FR.pdf;

[EN]http://intermedialites.com/wp-content/uploads/2016/01/Submission-Guidelines-2017-EN-May-2017.pdf.

Para mais informações sobre a revista, favor consultar nosso endereço na Web: http://intermedialites.com/.

 

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Bibliographie / Bibliography / Bibliografia

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Néstor García Canclini, Culturas híbridas. Estratégias para entrar e sair da modernidade, tradução de Ana Regina Lessa e Heloísa Pezza Cintrão, São Paulo, EDUSP, 2015.

Santiago Castro Gomez, Ramón Grosfoguel (eds.), El giro decolonial. Reflexiones para una diversidad epistémica más allá del capitalismo global, Bogotá, Siglo del Hombre Editores, 2007.

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Ticio Escobar, El mito del arte y el mito del Pueblo: Cuestiones sobre el arte popular,  Buenos Aires, Ariel, 2014.

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